Une fois n'est pas coutume, une recette le jeudi parce que "le jeudi, tous les espoirs sont permis".

"Le jeudi, c'est le jour des gâteaux. Les espoirs sont sucrés, acidulés, et ils fondent dans la bouche sans laisser aucune amertume. Ce jour-là, les enfants sont comme des grappes devant la boutique de Bouba. Ils piaillent et leurs yeux n'en finissent pas de rire. Car le jeudi, tous les espoirs sont permis."

Extrait des Espoirs de Bouba, d'Agnès de Lestrade et Tom Schamp, Sarbacane.

Donc, une fois n'est pas coutume, la recette de cette semaine se fera un jeudi. Parce qu'il ne faut pas se perdre dans la routine, parce que chaque jour apporte son lot de bonheur, et parce que le jeudi, dans la boutique de Bouba, les espoirs sont sucrés. S'ils fondent dans la bouche, je sais à quoi ils ressemblent...

Pour moi, ce jeudi, les espoirs ont un goût de noix de coco, de bananes, et de pommes.

Pour cuisiner les espoirs d'aujourd'hui, j'ai mesuré les ingrédiens avec une "cup", que l'on voit ci-dessous. Ce qui est important, c'est d'avoir une unité qu'on respectera tout au long de la préparation. Après tout dépend si on a très faim, ou extrêmement faim !

Il nous faut donc :

- 5 cups de farine

- 5 cups de Maizena

- 1 sachet de levure

- 6 cups de lait écrémé

- 7 cups de sucre

- 2 oeufs

- 4 cups de crème légère

- 6 cups de noix de coco rapée

- 1 banane

- 2 pommes

On préchauffe le four à 150°C.

Dans un saladier, On mélange la farine, la Maizena, la levure et le sucre. Tout doucement et en remuant régulièrement, on ajoute le lait, la crème, les oeufs. On touille avec un fouet, il faut éviter les grumeaux !

On épluche la banane, les pommes, et on coupe tout ce petit monde, qu'on incorpore au mélange. Et maintenant ? La noix de coco ! Hop, on remue, et c'est prêt à aller au four !

On met la pâte dans un plat beurré et fariné et on enfourne pendant 35-40 minutes.

Cet espoir-là, aujourd'hui, jeudi, sera doux, sucré, fondant. Un espoir au goût de fruits et de soleil, y a rien de mieux...